Les étapes

Photo de Vincent Delcourt

L'assemblage des baguettes

Lors de votre venue à l’atelier, nous échangeons sur le type de cadre le plus adapté à votre œuvre. Nous explorons ensemble les différents matériaux, les teintes de passe-partout (blanc, noir, coloré ou en tissu) ainsi que la technique d’encadrement : en caisse américaine, en entre deux verres, avec passe à plusieurs ouvertures…

À l’issue de cet échange, un devis vous est présenté et validé selon vos choix.

Une fois le devis validé et la baguette choisie, vient l’étape de l’assemblage.

C’est un moment déterminant dans la création du cadre : chaque angle est soigneusement ajusté pour garantir des joints parfaits et une finition irréprochable. Cette précision assure à la fois la solidité et l’élégance de l’encadrement final.

La découpe du carton de fond et

du passe-partout

Une fois le cadre assemblé, place à la découpe des éléments qui accueilleront l’œuvre : le carton de fond et, s’il y en a un, le passe-partout.

Je reprends toujours les mesures exactes du cadre pour garantir un ajustement parfait. Chaque millimètre compte — un léger décalage peut suffire à déséquilibrer l’ensemble.

Le passe-partout est ensuite découpé à l’aide de la biseauteuse, un outil qui permet de réaliser une ouverture nette, inclinée à 45°. Ce biseau donne de la profondeur à l’encadrement et met en valeur l’œuvre, en créant une transition douce entre le sujet et la baguette.

C’est une étape à la fois technique et esthétique : il faut allier précision du geste, soin du tracé et sens des proportions. Le choix du ton, de la largeur et de la découpe du passe-partout participe pleinement à la mise en lumière de l’œuvre — tout doit être équilibré, discret, et au service du regard.

Photo de Vincent Delcourt

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La mise en place du passe-partout et l'ajustement de l'oeuvre

Une fois le passe-partout découpé, vient le moment délicat de l’ajustement de l’œuvre. C’est une étape minutieuse, presque silencieuse, où chaque geste compte.

L’œuvre est positionnée avec soin sur son support, puis fixée de manière discrète et réversible — toujours dans le respect des matériaux. Rien n’est jamais forcé : tout doit rester stable, mais libre de respirer.

Le passe-partout est ensuite posé par-dessus. Il encadre l’œuvre avec justesse, créant cet espace de respiration visuelle qui met en valeur le sujet sans jamais le contraindre. Un léger décalage, une poussière oubliée, et tout est à recommencer : c’est un travail de patience et d’œil aiguisé.

Avant la pose finale, je découpe le verre aux dimensions exactes du cadre. Comme pour chaque élément, la précision est essentielle : le verre doit s’ajuster parfaitement, sans contrainte, pour protéger l’ensemble tout en laissant l’œuvre s’exprimer pleinement.

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La pose du verre et fermeture du cadre

Le verre découpé, vient le moment de refermer le cadre. Cette étape, en apparence simple, demande en réalité beaucoup de soin. Le moindre grain de poussière, la plus petite trace de doigt, et tout l’équilibre visuel peut être perturbé.

Je nettoie soigneusement chaque surface avant d’assembler l’ensemble : verre, passe-partout, œuvre et fond. Une fois le tout ajusté, je referme le cadre à l’aide d’agrafes fines ou de clous, selon la nature de la baguette. L’objectif est de maintenir le montage solidement, sans jamais contraindre le bois ni l’œuvre.

C’est à ce moment que le cadre devient véritablement un écrin. L’œuvre est protégée, mise en valeur, prête à être accrochée. Je procède ensuite aux finitions : pose du système d’accrochage, vérification des angles, nettoyage final…

Chaque cadre qui sort de l’atelier doit être impeccable — aussi beau à l’intérieur qu’à l’extérieur.

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La réception du cadre

Une fois votre encadrement terminé, je vous envoie un message.

Vous venez quand vous le souhaitez, et je vous présente votre œuvre dans son nouvel écrin.

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